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(Presque)... 25ans Chômeuse, SDF et Célibataire !

(Presque)... 25ans Chômeuse, SDF et Célibataire !
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20 septembre 2012

Le petit Prince... il me l'a inspiré, je n'ai pas osé lui dire. Pour vous je le nommerai Mister Super G

I

Lorsque j’avais 6ans, j’avais une famille. Un papa et une maman, et même 2 sœurs. Une grande et une petite. C’est toujours fatigant d’être au milieu, on n’est ni la grande, ni la petite, on est la moyenne… on est ni la première, ni la dernière, on est la deuxième, perpétuellement, quoi qu’on fasse on ne sera toujours que l’a deuxième. On est ni l’élue, ni la chouchou, on est l’accident de parcours, on est celle qui n’était pas décidé. On est pas grand-chose. on est rien…
Quand j’étais enfant je croyais que la vie se réduisait à un papa et une maman et qu’on forme une famille et que c’est ça la vie…
Alors quand j’étais enfant je voulais être une maman, c’est géniale une maman. C’est gentille et doux une maman. Ça met beaucoup de parfum qui pique le nez le matin et qui fait éternuer, mais ça sent vachement bon une maman. Une maman ça te soigne quand tu es malade, et si tu es très malade; une maman ça se lève en pleine nuit pour dormir avec toi. Et quand tu es triste et que tu pleure, une maman ça a toujours des bras pour désinfecter les plaies et des mots d’amour pour tout cicatriser.
Et quand vous êtes heureux une maman ça rie toujours, même quand c’est la tristesse qu’on lit dans ses yeux. Une maman ça s’affole quand on tombe, ça pleure quand on part loin et ça pleure même quand on revient… une maman ça rie et ça pleure tout le temps!
Quand j’ai soumis mon projet d’être une maman aux adultes ils m’ont répondu:
« c’est pas un travail d’être Maman, enfin c’est pas un vrai travail! »
C’est quoi un vrai travail?
« un travail qui te permette de gagner de l’argent pour pouvoir être une maman. »
Ils faut de l’argent pour être une maman? Il faut un travail pour gagner de l’argent pour pouvoir être maman?
Qu’elle a été ma surprise et ma déception, quand j’ai appris que maman n’était pas un « VRAI » travail et qu’on ne pouvait pas être maman si on n’avait pas d’argent.
J’ai donc dû choisir un « vrai » métier, j’ai donc décidé d’être boulangère pour pouvoir manger des bonbons et des gâteaux tout le temps. Puis à 10ans j’ai voulu être journaliste pour vivre plein d’aventures comme Lois Lane, mais surtout pour que Superman tombe amoureux de moi. Puis à 15 j’ai voulu être avocate pour défendre les gens, mais surtout pour travailler dans un endroit aussi fou que moi comme Ally Mc Beall. Puis à 18ans j’ai voulu être une femme d’affaire pour gagner beaucoup d’argent, mais surtout pour faire plaisir à mes parents…
J’ai ainsi eu, au cours de ma vie, des tas de contact avec des tas de gens sérieux. J’ai beaucoup vécue chez les grandes personnes. Je les ai vues de très près. Ça n’a pas vraiment arrangé mon opinion.
Quand j’en rencontrais une qui me paraissait un peu lucide, je faisait l’expérience sur elle de mes questions d’enfant que j’ai toujours conservé. Je voulais savoir si elle était vraiment compréhensive. Mais toujours elle me répondait: « Maman, c’est pas un travail ». Alors je ne lui parlait ni de l’utilité d’une maman, ni celui de l’exploit qu’est de créer une famille, ni même de la tristesse avec laquelle on vit quand une famille est détruite. Je me mettais à sa portée. Je lui parlais de travail, de sport, de politique et de chaussures. Et la grande personne était bien contente de connaître une jeune femme aussi raisonnable…


II

J’ai ainsi vécue seule, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu’à une panne dans le désert. Quelque chose s’était cassé dans mon moteur. Et comme je n’avais avec moi aucun homme, ni même passagers, je me préparai à essayer de réussir, toute seule, une réparation difficile. C’était pour moi une question de vie ou de mort.
Le premier soir je me suis endormie sur le sable à mille kilomètres de terre habitée. Alors vous imaginez ma surprise au lever du jour quand une drôle de voix m’a réveillé. Elle disait:…
« s’il vous plait… dessine moi un trésor!
- Hein!
- Dessine moi un trésor… »
J’ai sauté sur mes pieds comme si j’avais été frappé par la foudre. J’ai bien frotté mes yeux. J’ai bien ragardé. Et j’ai vu un petit bonhomme tout à fait extraodinaire qui me considérait gravement.
Je regardai donc cette apparition avec des yeux tout rond d’étonnement. N’oubliez pas que je me trouvais à milles milles de toutes région habitée. Or mon petit bonhomme ne semblait ni égaré, ni mort de fatigue, ni mort de faim, ni mort de soif, ni mort de peur. Il n’avait en rien l’apparence d’un enfant perdu au milieu du désert, à mille milles de toute région habitée. Quand je réussis enfin à parler, je lui dis:
« Qu’Est-ce que tu fais là? »
Et il me répéta alors, tout doucement, comme une chose très sérieuse:
« S’il vous plaît… dessine-moi un trésor… »
C’était un petit garçon, cheveux couleur d’ébène en pétard sur son crâne, des grand yeux noir. Un visage doux comme un ange et un regard aussi dur que le roc, comme si ces yeux savaient, comme si ces yeux d’enfants avaient vu toute la noirceur du monde. Un visage plein d’incohérence, de paradoxe.
Quand le mystère est trop impressionnant, on n’ose pas désobéir. Aussi absurde que cela me semblât à mille milles de tout endroit habités et en danger de mort, je sortis de ma poche une feuille de papier et un crayon. Mais je me rappelai alors que j’avais surtout étudier les êtres humains, la psychologie, la philosophie et je dis au petit bonhomme (avec un peu de mauvaise humeur) que je ne savais plus dessiner. Il me répondit:
« ça ne fait rien. Dessine moi un trésor. »
Comme je n’avais plus dessiné un trésor depuis plusieurs années, je refis pour lui un des dessin dont j’étais capable à mon plus jeune âge. Celui d’un coffre fermé. Et je fus stupéfaite d’entendre le petit bonhomme me répondre:
« Non! Non! je ne veux pas un coffre fermé avec un trésor dedans. Un coffre c’est très lourd et très encombrant. Chez moi c’est tout petit. J’ai besoin d’un trésor. Dessine moi un trésor. »
Alors j’ai dessiné.
« Non! Regarde le, il est moche. Fais en un autre. »
Je dessinai:
Mon ami sourit gentiment, avec indulgence:
« Tu vois bien… ce n’est pas un trésor, c’est un soleil. Il brille… »
Je refis donc encore mon dessin:
Mais il fut refusé comme les précédents:
« celui là est trop vieux je veux un trésor qui vive longtemps.
Alors, faute de patience, comme j’avais hâte de commencer le démontage de mon moteur, je griffonnai ce dessin-ci:
Et je lancai: « ça c’est un cœur. J’ai mis le trésor que tu veux dedans. »
Mais je fus bien surpris de voir s’illuminer le visage de mon jeune juge:
« C’est tout à fait comme ça que je le voulais! Crois tu qu’il faille beaucoup d’amour à ce trésor?
- Pourquoi?
- Parce que chez moi c’est tout petit…
- ça suffira sûrement. Je t’ai donné un tout petit trésor. »
Il pencha la tête vers le dessin:
« Pas si petit que ça… Tiens! Il m’aime déjà… »
Et c’est ainsi que je fis la connaissance du petit prince.


III

Il me fallut longtemps pour comprendre d’où il venait. Le petit prince, à qui je posais beaucoup de questions, ne semblait pas avoir besoin d’en savoir beaucoup.
Ce sont des mots prononcés par hasard qui, peu à peu m’ont tout révélé. Ainsi quand j’aperçu pour la première fois son armure, je demanda:
« Qu’Est-ce que c’est que cette chose-là?
- Ce n’est pas une chose. Ça protège. C’est une armure. C’est mon armure. »
Et il était fier de me montrer que rien ne pouvait l’atteindre avec ça.
- Comment! Tu n’en as pas!
- Non, fis-je modestement.
- Ah! Ça c’est pas drôle!…
Et le petit prince eut un très joli éclat de rire qui m’irrita beaucoup. Je désir qu’on ne prenne pas mes faiblesses à la rigolade. Puis il ajouta:
« Alors toi aussi tu as des cicatrices. Contre qui tu te bat?
J’entrevis aussitôt une lueur, dans le mystère de sa présence et j’interrogeai brusquement:
« Tu es un guerrier? Contre qui tu combat?

 

 

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20 septembre 2012

Scène 2. Le contre coup

Culotte noir, t-shirt blanc, cheveux en palmier sur la guitard et le piano, rock n’ roll !!!
En l’air au dessus du canapé, elle fait supporter au lattes le poids de son excitation, de sa joie, de tout son corps. Une enfant. Sa sœur à la cuisine. Elle remplit la pièce de son énergie. Survolté de tout son être.


Safa: Diner !

Rita: pas faim, j’peux manger après?

Safa: bhen tu fais c’que tu veux moi j’ai la dalle

Silence... Une dans son assiette, l’autre le regard vide dans la musique.

Le silence est d'or. Le silence partagé surtout...

20 septembre 2012

Scène 1. Le salon

Assise sur le rebord de la fenêtre, genou entre les bras. 

Rita, petite brune, au allures d’adolescente. Pied nues vêtue d’un short en jeans et d’un débardeur blanc.
Le regard vers l’extérieure, la têtes sur les genoux.

Rita (à ses sœurs assise en bas dans le salon): Vous croyez que j’suis inaimable?

Shérazade, sa petite sœur; allongé la tête à l’envers sur le carrelage, après un long regard interrogatif lui répond.

Shérazade: Inaimable?! Non mais « Inaimable » ça veut dire quoi déjà?

Rita (d’un bond, se tourne vers elles): Attends! Pas pas aimable, par ce que je suis la personne la plus aimable du monde. Mais juste ben moi je peux aimer mais moi on peut pas m’aimer. Tu vois?!

Shérazade: Ohh non! Je rêves et voilà c’est r’partit.

Safa, sa grande sœur; allongée sur le canapé, absorbé à la lecture d’un bouquin.
Sans même levé les yeux. Intervient.

Safa: la personne la plus aimable du monde carrément toi!

Rita: non mais tu m’as compris ça va…

Safa (lève enfin le regard sur sa sœuret dans un sourir): oui j’ai compris. Et non, tu n’es pas inaimable. T’es obsessionnelle!

Rita: obsessionnelle?!!!

Shérazade: oh bhen fait pas comme si tu savais pas.

Safa: en faite t’es une obsessionnelle de l’amour… Une dépendante de l’amour… et mieux encore une amoureuse de l’amour…

Rita (dans un soupir de lassitude): alors dans c’cas!.. je suis l’amante éternellement insatisfaite de Cupidon.

Shérazade: tu es le Cyrano des temps moderne sister

Rita: eh bhen merci la référence, j’aurais préféré le Don Juan…

Safa: ne l’attends pas, c’est même pas sûr qu’il héxiste

Rita: « Il »

Safa: tu m’a compris, « ça » le grand amour, celui de jusqu’à c’que la mort vous séparent.

Rita: hey ben heureusement que j’compte pas sur vous pour me remonter l’morale.

 

 

20 septembre 2012

(Presque)... 25ans, Chômeuse, SDF et Célibataire !

« Perhaps, perhaps, perhaps… »
Doris Day, en boucle…
Allongé sur son lit; la fenêtre ouverte, le regard vers l‘extérieure. Elle contemple le ciel, s’émerveille de toutes ses étoiles. Le ciel est dégagé, noir bleuté, pour le cacher une multitude d’étoiles. Elle sent l’air frais effleurer son visage. Perdue dans le chaos de son esprit elle se nourrit de ces lumières.
Elle respire, soupire. Tend le bras, attrape un packet de Lucky en sors une clope, un briquet.
Elle porte la cigarette à sa bouche, sans même évaluer ses geste perdue dans ses pensées, joue brièvement avec le briquet. Et comme dans l’élan d’une étincelle l’allume.
La fumé blanche happé par le vent, dans une danse mélancolique à travers le cadre de la fenêtre, comme un tableau vivant sur la nuit.
« Les bas fonds de l’esprit comme les abimes de l’enfer. Seule avec soi même. Le pire des adversaires. Comment ne pas se perdre. Comment ne pas se fourvoyer. Ou est la frontière entre illusions et réalités. Chercher le chemin. Le bon chemin. Qu’Est-ce que le bon chemin. Est-ce le chemin que l’on désir ou celui qui est fait pour nous. Trouver un sens. Un sens à la vie. Qu’Est-ce que la vie. La fusion. L’union. La création. L’amour… voilà le sens de la vie. L’Amour. L’amour avec un grand A. l’amour qui veut tout dire. L’amour qui transcende tout. L’amour inconditionnel. Intemporel… »
Une étoile filante traverse le ciel comme une fusé de feu en un instant disparue. Elle esquisse un sourire.
« un vœux. Oui mais que souhaiter… Pour connaitre l’insupportable possibilité qu’il ne se réalise pas.
Tragédie. Oh complot. Astres seriez vous ligués contre moi. Je ne prendrais pas le risque. Tant qu’il ne sera pas formulé il sera toujours mien. Caché de tous. Il existera encore à travers moi comme un espoir… »
« Hold me close, sway me more…
Stay with me, sway with me »
Et au tour de Dean…

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(Presque)... 25ans Chômeuse, SDF et Célibataire !
  • Moi, (presque)... 25ans chômeuse, SDF et célibataire, je partage avec vous mes expériences, mes casseroles, mes réussites... mes états d'âmes, mes pleures et mes rires. Si ça ne vous rassure pas ça vous fera au moins rire... j'espères tout du moins ;)))
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