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(Presque)... 25ans Chômeuse, SDF et Célibataire !
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Pandore.

Dans la mythologie grecquePandore (en grec ancien Πανδώρα / Pandṓra, « tous les dons ») est la première femme. Elle est associée à la légende de la « boîte de Pandore » (en fait, une jarre). Elle est parfois appelée Anésidora, « celle qui fait sortir les présents des profondeurs », en fait « la Déesse de la terre qui préside à la fécondité ».

 

Mythe

Pandore fut créée sur l'ordre de Zeus qui voulait se venger des hommes pour le vol du feu par Prométhée. Elle fut ainsi fabriquée dans de l'argile et de l'eau parHéphaïstos ; Athéna lui donna ensuite la vie, lui apprit l'habileté manuelle (elle lui apprit entre autres l'art du tissage) et l'habilla ; Aphrodite lui donna la beauté ; Apollon lui donna le talent musical, Hermès lui apprit le mensonge et l'art de la persuasion ; enfin Héra lui donna la curiosité et la jalousie.

Zeus offrit la main de Pandore à Épiméthée, frère de Prométhée. Bien qu'il eût promis à Prométhée de refuser les cadeaux venant de Zeus, Épiméthée accepta Pandore. Pandore apporta dans ses bagages une boîte mystérieuse que Zeus lui interdit d'ouvrir. Celle-ci contenait tous les maux de l'humanité, notamment la Vieillesse, la Maladie, la Guerre, la Famine, la Misère, la Folie, le Vice, la Tromperie, la Passion, ainsi que l'Espérance.

Une fois installée comme épouse, Pandore céda à la curiosité qu'Héra lui avait donnée et ouvrit la boîte, libérant ainsi les maux qui y étaient contenus. Elle voulut refermer la boîte pour les retenir il était hélas trop tard ! Seule l'Espérance, plus lente à réagir, y resta enfermée.

Interprétation

John William WaterhousePandora, 1896

C'est l'Iliade qui, aux vers 527 et suivants, utilise ce terme : dans la maison de Zeus, il y avait deux jarres, l'une enfermant les biens, l'autre les maux. LaThéogonie d'Hésiode ne l'évoque pas, elle se contente d'énoncer que sans femme, la vie de l'homme n'est pas vivable, et avec une femme, guère plus. Hésiode décrit ainsi Pandore comme un « si beau mal » (καλὸν κακὸν / kalòn kakòn).

Pour le nom « Pandore », il peut y avoir plusieurs significations : panta dôra, (celle qui a tous les dons) ou pantôn dôra (celle qui est le don de tous les dieux).

La raison de la présence de l'Espérance parmi les maux est à chercher dans une meilleure traduction du texte grec. Le terme exact est ἐλπίς / elpís, qui se définit comme l'attente de quelque chose ; on l'a sûrement traduit à tort par espoir. Une meilleure traduction aurait été l'appréhension, voire la crainte irraisonnée ; ainsi les Elpides sont les divinités des craintes. Grâce à la fermeture opportune de la jarre par Pandore, l'humanité ne souffrira que des maux, et non pas de l'attente de ces maux, qui est probablement le pire de tous.

L'humanité ne vivra pas dans la crainte perpétuelle des maux à venir. Prométhée se félicite ainsi d'avoir délivré les hommes de l'obsession de la mort. En effet une autre interprétation suggère que ce dernier mal est de connaître l'heure de sa propre mort et l'abattement qui s'ensuivrait par manque d'espérance.

Un autre symbole est à rechercher dans ce passage. La jarre n'est pas qu'une simple amphore : c'est un très gros vase, qui sert à stocker le grain. Ce vase ne peut être rempli de grain que par l'effort, le travail au champ, et son contenu est alors une symbolique de la condition humaine. Par la suite, ce sera la femme qui l'ouvrira et s'y servira, pour nourrir la famille.

 

Comparaisons mythologiques

Un rapprochement de ce mythe peut être fait avec la chute d'Adam et Ève, dans la Genèse (Ancien Testament). Dans ces deux mythes, c'est la femme, pourtant avertie (par Dieu dans la Bible ou, ici, par Prométhée et Zeus), qui commet une irrémédiable erreur (en mangeant le fruit défendu dans la Bible ou, ici, en ouvrant la boîte de Pandore), plongeant ainsi l'humanité dans une vie faite de maux et de douleurs. Si la version biblique semble a priori plus indulgente pour la femme (qui est poussée à la faute par le serpent tentateur et qui ne porte pas la faute seule, puisque le fruit est partagé avec l'homme), la conséquence (il ne s'agit pas à proprement parler de "punition") de ce péché originel est le fait qu'elle devra désormais « enfanter dans la douleur ». Cependant, le verset appelé "Protévangile" promet la victoire finale de la femme sur le serpent qui l'a trompée: "Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il t'écrasera la tête et tu l'atteindras au talon." (Gn 3,15)

L'islam adopte une vision plus neutre : l'homme et la femme mangent du fruit ; il n'est pas dit que la femme en mange avant l'homme. De plus le concept de péché originel n'existe pas dans l'islam.

La mentalité polythéiste voit Pandore comme celle qui donna à l'homme la possibilité de s'améliorer dans les épreuves et l'adversité (ce que les monothéistes appellent les maux). Elle lui donna aussi la force d'affronter ces épreuves grâce à l'espoir.

Dans la philosophie païenne, Pandore est, à la fois, la source des maux, de la force, de la dignité et de la beauté, puisque l'être humain ne peut s'améliorer sans adversité.

 

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  • Moi, (presque)... 25ans chômeuse, SDF et célibataire, je partage avec vous mes expériences, mes casseroles, mes réussites... mes états d'âmes, mes pleures et mes rires. Si ça ne vous rassure pas ça vous fera au moins rire... j'espères tout du moins ;)))
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